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Gestion de connaissances

Obsidian est une application logicielle de prise de notes en mode Zettelkasten (coffre) qui permet de gérer l’accumulation de vos connaissances (P.K.M.) pour construire progressivement votre jardin numérique…

Citation

Voltaire, Candide - “Il faut cultiver notre jardin”
Sur la fameuse leçon morale de Candide de Voltaire “Il faut cultiver notre jardin

Comme par exemple le Digital Garden de Joel Hook.

Extrait :
“Just like plants in the garden I’ve got posts that are in various stages of growth and nurturing. Some might wither and die, and others (like this one you are reading) will flourish and provide a source of continued for the gardener and folks in community that visit 👋”

Personnal Knowledge Management (PKM)

“La gestion des connaissances personnelles ((en) Personal knowledge management ou PKM) est l’ensemble des procédés qu’un individu met en œuvre pour rassembler, rechercher, classifier et partager la connaissance au quotidien1, ainsi que la manière dont ces processus aident son travail2. Ce concept est associé à l’idée selon laquelle le travailleur de la connaissance doit être acteur de son propre apprentissage3. Enfin il s’agit d’une approche bottom-up de la gestion des connaissances, qui s’oppose à une pratique traditionnelle plus top-down4.”

Extrait de fr.wikipedia.org/wiki/Gestion_des_connaissances_personnelles

La méthode ZettelKasten (ZK)

À l’origine, la méthode vient du sociologue allemand Niklas Luhmann, qui, dans un effort pour se souvenir de tout ce qu’il a lu ou pensé, a conçu son propre Zettelkasten (alors analogique) contenant des cartes sur lesquelles figurent des informations et des chiffres. Les numéros pouvaient être utilisés pour localiser d’autres cartes contenant d’autres informations qui étaient d’une certaine manière liées au contenu de la carte. C’était une façon pour Luhmann de faire des allers et retours entre un ensemble de cartes et, à mesure que la boîte se remplissait de plus en plus de cartes, cela lui permettait d’une certaine manière de “vivre”, en lui montrant des liens entre certains concepts auxquels il n’avait pas lui-même pensé.

L’idée de base est donc de vous permettre de créer des relations entre les petites notes (ou, d’ailleurs, des fichiers longs) qui vous permettent non seulement d’aller et venir entre les fichiers, mais aussi d’identifier les relations qui émergent dans vos fichiers. (Extrait de la documentation Zettlr)

La lecture de l’article Comment j’ai construit mon second cerveau en quelques semaines avec la méthode Zettelkasten de Jean-Charles KURDALI est un bonne introduction à cette méthode dans notre monde aujourd’hui numérique.

Les vidéos suivantes le sont également :

Eliott Meunier

Darin Suthapong

Pour en savoir plus sur cette méthode et éventuellement en discuter, rendez-vous sur le site https://zettelkasten.de/

Le processus de notes

Le workflow pour se construire une base de connaissance en mode ZettelKasten peut se résumer ainsi :

WorkFlow_ZettelKasten.png

Le processus consiste donc à collecter des données au fil de l’eau :

  • en captant toutes nos idées (peut-être issues de brainstorming), nos tâches à faire (peut-être suite à une réunion de projet…) dans des notes provisoires (ou temporaires, des brouillons) :
    • toujours avoir quelque chose à portée de main avec lequel écrire pour capturer chaque idée qui vient à l’esprit (Siri sait aussi écrire pour nous),
    • ne pas trop se préoccuper de la manière, ni du support utilisé, ce sont des notes éphémères, de simple pense-bête,
    • les mettre dans un seul endroit, définit comme boite de réception (dossier de pièces jointes, assets), à traiter plus tard ;
  • et en résumant nos lectures de contenus au sens large (livres, articles, podcasts, films, vidéos, cours, discussions, réunions, etc…) avec nos propres mots dans des notes littéraires :
    • noter ce qu’on ne veux pas oublier et ce qu’on pense pouvoir réutiliser par la suite,
    • être bref et extrêmement sélectif, ne pas simplement copier/coller mais toujours reformuler ;

On peut alors prendre le temps de fixer nos données dans des notes permanentes :

On les construit en explorant régulièrement nos notes temporaires et nos notes littéraires ou directement si notre schéma de pensée est assez clair.

Il ne s’agit plus ici de collecter, mais de développer des idées, des arguments et des discussions :

  • en extrayant de toutes nos informations collectées ce qui est pertinent pour nos propres recherches, réflexions ou centres d’intérêts,
  • en rédigeant une note pour chaque idée (principe d’atomicité), de façon à ce quelle soit lisible par un autre : faire des phrases complètes, citer les sources, faire des références et être synthétique,

Il faut alors supprimer les notes éphémères inutiles, conserver les notes littéraires pour de futures références, et associer nos nouvelles notes permanentes à celles déjà contenues dans le coffre ZettelKasten.

Enfin, toutes ces notes rassemblées dans un même dossier doivent être reliées entre elles :

On utilise des liens internes ([[lien]]), des mots-clés #tag et encore d’autres métadonnées pour construire progressivement notre base numérique de connaissances organisée en réseau.

Aussi, des Map of Content (MoC), notes spéciales contenant surtout des liens vers d’autres notes, structurées linéairement ou graphiquement (index de notes, carte heuristique, dessin enrichi de liens, …) et centrées sur un sujet, une question, un centre d’intérêt ou un projet en particulier, permettront, tel un routeur (hub), de naviguer plus facilement dans ce second cerveau numérique.


Dernière mise à jour: September 12, 2023